Following Lee and colleagues' (2023) article explaining how Canadians are being shortchanged by drug companies when it comes to investments in research and development (R&D), this rejoinder adds context and appends two other very problematic elements in the debate between wishful narratives over the industry's contribution in R&D and actual numbers. First, even the current stricter definition of R&D investment might simply be too large considering that elements such as seeding trials - a well-known marketing device - can be accounted for as R&D expenditures. Second, this rejoinder identifies how Statistics Canada acted in concert with Innovative Medicines Canada to reinforce the industry's preferred narratives around R&D expenditures. This situation puts into question the trustworthiness of Canada's statistical agency.
Suite à l'article de Lee et ses collègues (2023) expliquant comment les Canadiens sont bernés par les compagnies pharmaceutiques en matière d'investissements dans la recherche et le développement (R et D), cette réplique apporte du contexte et ajoute deux autres éléments très problématiques dans le débat entre, d'une part, les discours pieux sur la contribution de l'industrie dans la R et D et, d'autre part, les chiffres réels. Premièrement, même la définition la plus stricte de l'investissement en R et D semble tout simplement trop large, puisque des éléments tels que les essais cliniques promotionnels – un outil de marketing bien connu – peuvent être comptabilisés comme des dépenses en R et D. Deuxièmement, cette réplique indique comment Statistique Canada a agi de concert avec Médicaments novateurs Canada pour renforcer les discours de prédilection de l'industrie concernant les dépenses en R et D. Cette situation remet en question la fiabilité de l'organisme statistique du Canada.
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