In 1987, the government passed legislation to protect brand-name pharmaceutical firms against competition from generic drug brands in exchange for economic investment in Canadian pharmaceutical research and development (R&D). Since 2002, brand-name pharmaceutical companies' R&D investments have fallen short of their commitment, while Canadians now pay the fourth highest drug prices of all the Organisation for Economic Co-operation and Development member countries. In this article, we examine the degree to which brand-name pharmaceutical companies have fallen short of their promises, discuss whether a patent policy is the best strategy to secure Canadian pharmaceutical R&D funding and propose practical alternatives to this arrangement.
En 1987, le gouvernement adoptait une loi pour protéger les entreprises pharmaceutiques de médicaments de marque contre la concurrence des médicaments génériques, en échange d'investissements économiques dans la recherche et le développement (R et D) pharmaceutiques au Canada. Depuis 2002, les investissements en R et D effectués par les sociétés pharmaceutiques de médicaments de marque ont été inférieurs à leurs engagements, alors que le Canada figure en quatrième position des prix les plus élevés pour les médicaments parmi les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Dans cet article, nous examinons dans quelle mesure les sociétés pharmaceutiques de médicaments de marque ont brisé leurs promesses. Nous nous demandons aussi si une politique sur les brevets constitue la meilleure stratégie pour garantir le financement canadien dans la R et D pharmaceutique et nous proposons des alternatives pratiques à cet arrangement.
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